Dès que nous souhaitons atteindre un objectif, nous prenons alors automatiquement conscience de l’écart qui existe entre notre situation actuelle et celle que nous souhaitons atteindre.

Dès le départ, nous vivons une insatisfaction par rapport à notre état. Plus cette insatisfaction est grande et plus nous voulons régler le problème qui hante notre esprit rapidement.

C’est alors que nous appliquons une « surdose de mesure ». Nous voulons en faire le plus possible dans le plus court laps de temps possible afin d’éradiquer notre insatisfaction… le plus vite possible.

Nous sommes alors prêts à commettre les pires atrocités à notre égard. Nous devenons intransigeants, nous tolérons les pires souffrances, nous nous imposons un mode de vie que nous ne proposerions pas à notre pire ennemi. Tout ça dans l’espoir de résultats rapides.

Ce que nous ignorons, c’est que toute cette souffrance ne peut que conduire à l’abandon d’un tel mode de vie. Quel corps accepterait de souffrir ainsi toute une vie ? Et quand nous abandonnons, nous nous culpabilisons. Nous affirmons ne pas avoir assez de motivation, ne jamais rien réussir, et tout ce que nous récoltons est encore plus d’insatisfaction.

Cependant, au lieu d’agir en fonction de notre insatisfaction, lorsque nous nous tournons vers la simple idée d’être bienveillant à l’égard de notre corps, d’intégrer progressivement les comportements simples qui peuvent changer en mieux notre vie à tout jamais, nous entrons dans un processus de « guérison ».

Nous guérissons des souffrances inutiles que nous nous imposons, de l’autocritique destructrice et de l’insatisfaction éternelle.

Nous acceptons ainsi un processus qui nous fera progresser lentement, mais sûrement vers l’objectif fixé, sans que nous ayons besoin d’y penser de façon obsessive au quotidien.

En guérissant des croyances inutiles auxquelles nous tenons, nous devenons enfin libres de réussir.

Bonne réflexion,
Denis

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