L’art de se compliquer la vie afin d’échouer

Pour atteindre un objectif, il faut un plan. Un plan est une séquence d’actions à mettre en application afin de progresser vers le but.

Dans le domaine de la remise en forme et de la perte de poids, le plan reste assez simple :

  • Consomme l’apport en calories, protéines, lipides et glucides dont ton métabolisme a besoin.
  • Alterne les entraînements cardio et musculaires à raison de 4 à 5 séances de 30 minutes par semaine.
  • Apprends à mieux gérer le stress.
  • Maintiens 1, 2 et 3 pour le reste de ta vie.

Cette simple base produit la majeure partie des résultats. Pas besoin de se soucier de quoi que ce soit d’autre, il faut juste mettre cela en application et laisser son corps effectuer son travail.

Mais nous avons l’art de nous compliquer la vie avec un tas de questions inutiles.

  • Je n’ai pas respecté ma quantité de glucides aujourd’hui, vais-je me mettre à engraisser de nouveau ?
  • Dois-je prendre plus de glucides le matin où le soir ?
  • Est-ce mieux de faire le cardio avant le musculaire ?
  • Devrais-je consommer un supplément de protéines ?
  • Je n’aime pas le poisson, suis-je obligé d’en manger ?
  • Dois-je cesser de manger du chocolat ?
  • Est-ce utile de mettre des bas de compression quand je fais du cardio ?
  • Est-ce mieux de faire de l’entraînement cardio ou musculaire pour perdre du poids ?
  • Est-ce que prendre de la créatine améliorerait ma masse musculaire ?
  • Serait-ce bon d’ajouter de la protéine de riz dans mon alimentation ?
  • Devrais-je opter pour les noix de cajou ou les amandes ?

La réalité est que la réponse à ces questions ne comporte aucun intérêt, tant que le plan (et ses bases) est respecté. Quelle que soit la réponse, le petit résultat additionnel qui pourrait en découler sera attribuable à l’effet placebo. En somme, y croire est plus puissant que le comportement lui-même.

Donc, pour un impact négligeable, des gens se bousillent le cerveau à se questionner sur des futilités, terrorisées à l’idée que ne pas faire la bonne chose anéantira leur possibilité d’atteindre leur but.

Ils se mettent à jongler avec des croyances, des idées et des comportements improductifs pour étouffer leur peur viscérale d’échouer, oubliant que la réussite découle des bases simples sur lesquelles repose le plan.

Ils se perdent dans ce dédale d’inquiétudes qui découle de cette recherche inutile de la perfection, et abandonnent.

Gardez les choses simples. Retournez aux bases du plan : 1, 2, 3, et 4. Arrêtez de vous poser des questions qui n’apportent rien de plus. Laissez votre corps effectuer son travail.

Réussir implique aussi d’entraîner notre cerveau à focaliser son attention sur les facteurs essentiels.


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